Les gens sont beaux de Baptiste Beaulieu
Découvrez une ode à la beauté et à l’acceptation de soi à travers le premier album jeunesse du médecin et écrivain Baptiste Beaulieu, numéro un des ventes jeunesse en décembre 2022.
” Je vais te confier un secret : un être humain, c’est une histoire. Et quand tu connais cette histoire, ça change tout. “
Papou est médecin généraliste à la retraite. Un beau matin, il raconte à son petit-fils pourquoi les gens sont beaux. Pour Papou, c’est important de le répéter : le corps humain n’a pas vocation à être façonnée par la société, il n’a pas de modèle parfait. Derrière les imperfections se cachent toujours des histoires ou des traces de vie.
Titiou Lecoq : « Avant d’avoir un enfant, faites une soirée comptabilité en couple ! »
Dans « Le Couple et l’argent », l’autrice féministe montre comment le couple creuse les inégalités de richesse entre les femmes et les hommes. Mais qui paiera pour les enfants ?
Au secours, personne ne m’écoute !
C’est la plainte la plus souvent entendue sur le divan des psys. Comment capter l’attention de son interlocuteur ? Tendons l’oreille aux conseils d’Alain Braconnier, psychiatre, et de Christine Miège, coach de dirigeants.
https://madame.lefigaro.fr/societe/pourquoi-on-ne-mecoute-pas-240317-130660
Qu’est ce qu’une psychanalyse jungienne ?
“Il n’y a rien de grand ni de beau dans le vaste domaine de la culture humaine qui ne soit dû primitivement à une soudaine et heureuse inspiration…” Carl Gustav Jung.
Cette présentation a pour but de faire découvrir, d’ouvrir, de montrer, d’écouter, de proposer d’autres façons de voir et d’entendre, dans l’idée d’y chercher cette heureuse inspiration.
Technique
La psychanalyse jungienne s’effectue soit en face à face, soit sur le divan, et selon un rythme variable, le plus souvent une à deux séances par semaine. Les conditions de l’analyse sont fixées en début de travail et sont conformes au code de déontologie de la profession en général et de la SFPA- Institut CG Jung, en particulier.
Quelle est sa spécificité ?
La psychanalyse jungienne a une double dimension réductive ou analytique (rechercher les causes) et prospective ou synthétique (chercher vers où cela s’oriente). Elle est à la fois personnelle et transpersonnelle, pulsionnelle et archétypique. « Processus dialectique entre deux individus » dans lequel le psychanalyste est engagé autant que l’analysant – mais de façon non symétrique –, le travail analytique s’effectue dans la tension entre deux forces contraires l’une qui tend à l’autonomie, à la séparation, l’autre qui pousse à se relier intimement à l’autre.
Le transfert n’est pas seulement considéré comme le résultat de projections inconscientes, mais comme le déroulement d’un processus de transformation à part entière, la relation transférentielle elle-même étant le résultat de l’interaction du conscient et de l’inconscient des deux protagonistes, analysant et psychanalyste.
Ce travail prend en compte la totalité de l’être humain. La spiritualité comme la sexualité sont des fonctions humaines qui doivent être développées également.
La psychanalyse et la vie
Psychanalyse et vie ne sont pas séparées. Quand une analyse authentique s’est déroulée, l’individu devient apte à entretenir avec son inconscient, tout au long de sa vie, une relation, un dialogue dans lequel le moi laisse advenir ce qui émerge de l’inconscient, le considère attentivement, s’y confronte et l’évalue.
Ce n’est qu’à l’issue de ce processus qu’une position de sujet peut apparaître. « Chaque vie est un déroulement psychique » indique Jung qui précise que « la tâche la plus noble de l’individu est de devenir conscient de lui-même. »
Ce que Jung apporte aujourd’hui
A l’opposé d’une vision binaire du monde et des êtres qui porte au conflit et à l’exclusion, la pensée jungienne invite à une vision complexe dans laquelle les pôles opposés ne doivent pas se combattre jusqu’à l’élimination de l’un d’eux, mais se combiner.
Chacun des opposés en présence a sa raison d’être et l’énergie qui découle de la tension entre eux doit aboutir à l’émergence d’un troisième terme qui ouvre sur une perspective nouvelle.
Développer notre individualité – et non l’individualisme – favorise l’ouverture sur l’autre et la reconnaissance de son altérité, ainsi que la conscience de notre participation au monde.
Mais cela permet également de nous différencier d’un collectif où pourrait se diluer notre moi et notre responsabilité. « L’individu est d’une importance décisive car c’est lui le vecteur de la vie et de l’existence. Ni le groupe ni la masse ne peuvent le remplacer » avertit Jung.
Ce point de vue, cette conception du monde constitue pour lesjungiens une option philosophique et une position éthique dont notre histoire et notre actualité révèlent le caractère critique.